Au centre de la loi: le renforcement des pouvoirs de l‘autorité administrative (préfets, ministre de l‘Intérieur) pour assigner quelqu‘un et perquisitionner chez lui, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d‘identité près des frontières. Une façon de prendre le relais de l‘état d‘urgence, qui se terminera le 1er novembre.
Le texte a être largement adopté, par 415 voix contre 127, grâce à la mobilisation de la majorité LREM, qui l‘ont voté à la quasi-unanimité. Seuls quatre députés se sont abstenus.(…)
Insoumis et communistes, qui ont voté contre le texte, fustigent de leur côté «une forme d‘état d‘urgence permanent» menaçant les libertés, reprenant de vives critiques de syndicats de magistrats, d‘avocats, du Défenseur des droits Jacques Toubon ou encore d‘experts de l‘ONU. Ils dénoncent aussi «un empilement de lois qui, malheureusement, chaque jour démontrent leur inefficacité».